RPG One Tree Hill
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.


.
 
AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  RechercherRechercher  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
-29%
Le deal à ne pas rater :
PC portable Gamer ERAZER DEPUTY P60 – 15,6” FHD 144Hz – i7-12è ...
999.99 € 1399.99 €
Voir le deal

Partagez
 

 L'agneau et le loup [Delphine]

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
AuteurMessage

I am
Logan Wolf

Logan Wolf

æ Tit' nouveau

æ Textos envoyés : 15
æ Arrivé(e) en ville le : 25/02/2013
æ Bougies sur le gateaux ? : 42
æ Toi toi mon toit ! : Un studio... avant que je ne parte encore pour ailleurs
æ Métier : Fugitif c'est déjà pas mal, écrivain aussi

L'agneau et le loup [Delphine] Empty
MessageSujet: L'agneau et le loup [Delphine]   L'agneau et le loup [Delphine] EmptyLun 11 Mar - 20:27

Merde, mais qu'est-ce que je faisais là, Logan comment t'as pu te faire avoir comme ça ? Me faire avoir ? Moi ? Non, jamais. Le loup solitaire, qui arrive et repart dans la nuit noire, restera ce qu'il a toujours été. Vraiment ? Oui, vraiment. J'avais tourné les choses en boucle, le jour et la nuit, j'avais chassé ces pensées en m'obligeant continuellement à les faire taire, mais je restais tout de même préoccupé, et ne sachant que faire de tout cela. Un peu perdu je dois l'avouer.

J'avais rencontré la gamine il n'y a pas très longtemps, quelques semaines, le temps passait vite, et pourtant si lentement, déjà je sentais qu'il me faudrait tôt ou tard repartir pour ne plus jamais revenir, mais chaque seconde s'étirait à l'infinie en me laissant seul avec moi-même, les minutes étaient des heures atroces, et elles filaient soudain comme des comètes perçant le ciel de nuit. Il avait fallu en plus qu'elle soit la fille de ce flic que j'avais continuellement sur le dos, si celui-ci continuait à me coller comme ça je devrais repartir plus tôt que prévu… C'était sans compter sur toi, un malheureux écart à mes principes de fugitif m'avait fait tomber sur toi, et j'étais resté comme pris au piège de ta pensée. Je le voyais dans tes yeux, je me voyais dans tes yeux, quand soudain nos regards tombaient nez à nez, pure hasard à moins que sans le savoir ils se soient cherchés. J'avais décidé d'éviter de te revoir, d'abord parce que je m'étais montré sous un jour que je cachai aux autres avec toi, et que je ne voulais pas que mon véritable visage puisse être dévoilé de trop. Puis ensuite parce que me priver de ta vision me semblait probablement le meilleur moyen de ne plus penser à toi, mais tu étais si douée pour t'attirer des ennuis que je ne pouvais pas m'empêcher de m'inquiéter. J'avais fais une connerie, j'ai été con, je me suis montré sous mon jour gentil, pour pas l'effrayer, j'ai eu trop de peine pour elle pour lui montrer les crocs de loup, mon costume du méchant, que je porte pour me cacher des autres. Elle a vu à travers moi, comme à travers de l'eau, et ce qui arrive à 4 coup sur 5 avec une femme est encore une fois arrivé, elle est tombée sous mon charme. D'habitude je me débrouille, c'est facile, je leur brise le cœur gentiment, je m'arrange pour les faire fuir, si il faut je disparais de leur vie. Mais je me suis pris d'affection pour la gamine, et si dès la première fois je n'étais pas parvenu à lui faire du mal, tellement elle me semblait fragile et sans défense face au monde extérieur, je n'ai pas pu non plus le faire à celles d'après où elle avait cherché à me revoir, feignant la rencontre fortuite pour un peu de temps en ma compagnie. Je savais facilement lire à travers les gens, et elle, elle avait une personnalité si marquée, tout en étant à la fois très réservée et pourtant expressive, que je pouvais facilement déceler ses sentiments. Parmi ceux-là, il y avait les sentiments qu'elle avait montré pour moi. Des sentiments qu'elle n'aurait pas du avoir, qu'elle ne devrait pas avoir. Elle ne comprend pas, je ne suis pas la personne gentille qu'elle pense, je ne suis pas quelqu'un de bien, je fais pas parti des gentils, notre rencontre n'aurait jamais du avoir lieu, elle était un agneau et moi un loup, j'étais dangereux pour elle. Mais je n'arrivai pas à lui faire du mal, je l'avais vu pleurer, dans la tête j'arrivai à imaginer comment je pourrais la blesser, à assez juste dose, pour qu'elle comprenne qu'elle ne devrait pas essayer de me revoir, j'arrivai à imaginer que je pouvais être méchant avec elle. Mais en face, à haute voix, je n'y étais pas parvenu, tout ce que j'avais réussi à faire c'était à partir, et je serais parti si les sales gosses du parc n'avaient pas voulus s'en prendre à elle. Comment une aussi petite fille fragile pouvait-elle s'attirer autant d'ennuis ? Je pouvais pas lui faire mal. Je m'étais pris d'affection pour elle, c'est vrai, j'aimais la voir, je n'aimais pas qu'elle pleure, ou qu'elle aille mal… Mais j'avais des principes, ne jamais rester trop longtemps au même endroit, et surtout ne jamais s'attacher, à rien ni personne. Ne jamais s'attacher, pas d'amis, pas de petites copines, pas de meilleur pote, pas de confident, ne rien devoir à personne, ne jamais compter pour personne, ne jamais aimer personne.

Il allait falloir que la gamine comprenne que ça ne serait pas possible elle et moi, qu'elle devait m'oublier et passer à autre chose, ça serait mieux pour elle, je ne lui attirerai que des ennuis. Elle est trop jeune, trop fragile, je n'ai pas le droit de l'impliquer dans ma vie. Personne, encore moins elle, parce que je voulais pas qu'il lui arrive du mal, et la meilleur façon de la protéger et de veiller sur elle, c'était qu'elle ne me revoit plus jamais. J'étais prêt à partir le plus loin possible et à ne plus jamais revenir pour pouvoir lui foutre la paix, pour toujours. C'était tout ce que j'allais essayer de lui expliquer tout à l'heure, elle m'avait donné rendez-vous dans un café, elle voulait me parler de quelque chose, j'allais essayer de lui faire comprendre qu'il ne fallait plus qu'on se voit, que je pouvais être dangereux pour elle, et si jamais je n'y arrivais pas en utilisant la manière douce, je serais obligé de lui faire peur et d'être méchant avec elle pour la dégoûter et l'obliger à me fuir. Je n'en ai aucune envie, je veux tout sauf la blesser ou lui faire de la peine, mais c'est la seule façon de la protéger du plus grand danger ici, moi. J'étais prêt à partir dès ce soir, si c'était ce qu'il fallait faire. Mais j'espérai qu'on en arriverait pas là, je n'avais pas envie de quitter cet endroit, pas tout de suite, je voulais rester encore un peu, j'ignorai pourquoi, peut-être pour elle un peu. Mais elle ne devait pas croire qu'il était possible une seule seconde que je puisse ressentir les mêmes sentiments pour elle, que ceux qu'elle nourrissait à mon égard, non, je ne l'aimais pas, c'était quelque chose dont j'étais incapable, et dont je n'avais pas le droit. Il n'y avait aucune place à l'amour dans ma vie. Je n'étais pas capable de ressentir ce genre de sentiment, et je préférai n'avoir aucun sentiment que de ressentir quoique ce soit, ça ferait trop mal sinon. J'avais juste de l'affection pour elle, simplement ça, elle avait été dans une mauvaise situation, je l'avais aidé et protégé, c'est tout, et rien de plus. C'était déjà de trop, j'en avais déjà trop fait.

Je fermis les yeux en poussant un soupir, je n'aimais pas cette situation, mais je n'avais pas le choix. Je descendis de ma moto, pour l'occasion je m'étais habillé avec toute la panoplie du bad boy, pantalon noir, haut noir, veste de cuire noire, mitaine de cuire noire, bottes noires, espérant réussir à lui faire peur, ne comprenant toujours pas comment autant de femme pouvaient me trouver autant séduisant tout en noir, mal foutu et mal rasé. J'étais entré dans le café où la gamine m'avait donné rendez-vous, il était presque vide, c'était la fin d'après-midi, les quelques clients à l'intérieur me regardèrent d'un œil étrange tandis que je la cherchai des yeux, j'entendais la voix du flic dans ma tête " alors monsieur Wolf, toujours aussi étrange ", à quoi je lui répondrais bien " Alors agent Sutton, toujours aussi suspicieux… "
Revenir en haut Aller en bas
 

L'agneau et le loup [Delphine]

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1

 Sujets similaires

-
» Une nuit de folie ( PV Delphine Sutton )
» Un père peut être proche de sa fille aussi (Delphine)
» Delphine Sutton æ Une joie de vivre mais qui est là pour masquer son passé

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
RPG One Tree Hill  :: City of Tree Hill :: Les rues-