RPG One Tree Hill
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 Lyra Asriel

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Lyra Asriel

Lyra Asriel

æ Tit' nouveau

æ Textos envoyés : 16
æ Arrivé(e) en ville le : 03/03/2013
æ Bougies sur le gateaux ? : 32
æ Toi toi mon toit ! : Dans la maison de mes parents
æ Métier : Etudiante en archéologie

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MessageSujet: Lyra Asriel   Lyra Asriel EmptyDim 3 Mar - 20:06



« Avant tout, parlons de l'écrivain »
Sur le web, on me connait sous le pseudo de Jessie-James. Je suis âgé de 20 ans et au dernière nouvelle je suis une fille. J'ai connu One Tree Hill grâce à des papillons. Mon avis sur le forum est que je l'aime bien et que j'espère qu'il vivra longtemps. Lorsque je ne poste pas d'absence, je m'engage à être présent et actif un minimum de 4 jours par semaines. Pour finir, voici le mot de la fin : Pétrichor ( Pourquoi ? Parce que c'est mon mot préféré )



Lyra Asriel
« C'est l'histoire d'un nauvrage,d'un voyage dans les profondeurs de l'océan »




« Le personnage »
Toutes mes salutations à vous, je me présente, Lyra Asriel. Je suis née à Dublin le 18/09/1992 dans une famille plutôt pauvre. Mon statut est actuellement célibataire et je suis fière, bah oui sinon il n'y a pas d'interêt, de dire que je suis hétérosexuelle. Je gagne ma vie en étant étudiante en Archéologie. Je fais partie des I work Hard for my dreams et on me dit souvent que je ressemble à Rachel Hurd-Wood.


« Ton caractère de cochon »
Comment ça de cochon ? Non, je dirai plutôt… Fleur bleue. C'est vrai, je suis une romantique, une sentimentale, et par déduction assez sensible. Trop sensible. Ca a du bon, je suis compréhensive, très l'écoute des gens, j'aime les aider, j'ai un bon sens créatif, mais à coté de ça, dans le mauvais, je suis susceptible à cause de ma peur du regard des autres, parfois je suis triste et mélancolique, je pleure si facilement… Sensible, et rêveuse en plus, c'est vrai que j'ai pas toujours les pieds bien sur terre. Enfin ça dépend pour quoi, par exemple, quand je travaille je suis très attentive et concentrée, c'est parce que j'aime ce que je fais, en principe j'ai du mal à faire quelque chose que j'aime pas. Par exemple, si j'étudiais de l'océanographie, je penserai plus aux pyramides égyptiennes le nez en l'air qu'aux poissons et aux rythmes marins. Ca tombe bien, justement je suis dans une branche d'archéologie.

Donc rêveuse oui, mais intelligente, et très perfectionniste. Je suis jamais contente de ce que je fais, et en même temps je me sous-estime beaucoup et je manque pas mal de confiance en moi-même. Alors je refais encore et encore, je suis pas satisfaite, et après… ben après je pleure, oui trop sensible, on me le dit tout le temps. Pourtant, j'ai de très bons résultats, mais entre le fait qu'on me considère comme étant très intelligente, ou en tout cas assez pour aller loin, et la réputation de mes parents adoptifs qui sont tous deux d'éminents et brillants scientifiques, ma mère en cardiologie et mon père en Egyptologie et en archéologie, on attend beaucoup de moi, et ça me fait très peur. J'en dors pas, insomniaque, ça m'angoisse tout le temps, je suis très soucieuse et inquiète pour tout, je pense constamment, et je dois faire des choses constamment, j'ai toujours eu comme des phases d'hyper activité, où même quand je suis épuisée à force de ne pas dormir, je suis obligée de m'occuper à quelque chose sinon je déprime, et je pleure…

Bon, avec tout ça, je suis pas non plus très extravertie, je suis même assez timide, oui très timide c'est vrai, je suis une personne discrète, je ne parle jamais de moi, je ne fais jamais remarquer ma présence, je suis très humble et modeste (bon là on dirait pas mais on me demande de parler de ma personnalité alors je le fais mais sinon…). Ca vient de l'éducation de mon enfance, comme ma mère était gouvernante, et qu'on vivait beaucoup avec la famille qu'elle servait, j'étais élevée dans un contexte pas très favorable au développement personnel quoi… J'étais pas très bien traitée, de ce fait résulte mon caractère un peu effacé, et mon sentiment d'infériorité.

Mais attention, pas pour autant que je me laisse marcher sur les pieds, enfin si, mais je reste combattive, même si j'ai du mal à affronter les autres, je reste battante, et fonceuse. Je veux être indépendante et apparemment je suis même un peu rebelle sur les bords, mais pas trop. Disons que je suis pas très conformiste, mais comme je n'ose pas parler très fort et que personne m'écoute, ma partie rebelle passe souvent à la trappe et je me plie aux autres parce qu'ils sont bien souvent beaucoup plus affirmés que moi. Le seul problème avec ça, c'est que des fois je suis un peu inconsciente de ce que je fais, ou pour le dire autrement, j'attire le danger, j'arrive toujours à me retrouver dans des situations complètement improbables et dangereuses sans le faire exprès. Et c'est pas récent ça, enfin moi j'appelle ça avoir la poisse, j'ai une manie à manquer de chance, franchement vous avouerez que prendre une fois le bateau dans sa vie, à notre époque, et faire un naufrage dont on est la seule rescapée… C'est le destin c'est pas possible sinon, y a forcément quelque part un manque de bol derrière tout ça, c'est pas que moi qui sans le faire exprès me met dans autant de situations aussi bizarres.

Pour me résumer en un mot, celui qui reste quand on a tout écrit, et quand il n'y a plus rien, c'est que je suis une fille passionnée, passionnée par ce que je fais, par mes rêves, et par l'amour.


« Ton style physique et vestimentaire »
Physiquement… eh bien j'ai un physique irlandais. Je suis de taille moyenne, mesurant un mètre 60 environ, je suis d'une corpulence assez mince mais avec de jolies formes, notamment aux hanches et au niveau de la poitrine, j'ai de long cheveux roux ondulés, et la peau très blanche. Il ne me manquerait que des yeux verts, ratés, les miens sont bleus gris, comme une mer en pleine tempête. C'est évident, lorsque je suis à coté de mes parents adoptifs, que je ne leur ressemble absolument pas, ni à Elizabeth qui a des cheveux blonds frisés et le teint nettement plus mat que moi qui ressemble presque à un fantôme, ni à Thomas qui as des cheveux bruns noirs et un visage plus dur très différent du mien.

Reprenons donc point par point, une jolie femme, un peu petite, à la silhouette harmonieuse et plutôt fine, bien qu'avec de très jolies formes. Mais sur la coté est les garçons ont tendance à préférer les filles beaucoup plus minces que moi, du coup j'ai tendance à culpabiliser et à être obsédée par mon poids bien souvent alors qu'il n'y a pas de quoi. J'ai la peau très pâle, et douce comme du satin, des longs doigts fins aux ongles toujours bien propres et une jolie chute de rein avec de longues jambes. Je ne suis pas très musclée, mais je pratique un peu de danse pour garder la forme, du rock surtout, sinon je n'aime pas faire de sport, je ne trouve aucun intérêt, et encore moins de plaisir, à courir en rond, et comme je ne peux pas aller dans l'eau c'est même pas la peine de penser à la natation. Par contre j'aime beaucoup le handball, j'y joue dans un club amateur, je suis une très bonne gardienne de but prête à tout pour arrêter la balle, ce qui me vaut parfois quelques jolies bleus.

De plus prêt, voyons mon visage, ovale avec le menton un peu pointu, aux traits très doux, avec des lèvres roses rouges un peu pulpeuse, des joues que je trouve un peu grosses bien qu'on me maintienne que ça fait mignon, un petit nez et de grands yeux bleus gris qu'on compare souvent à mon grand désespoir à un océan furieux, surmontés de sourcils roux arqués, fins et clairsemés. Tout autour de moi tombent de longs cheveux flamboyants bouclés, ils descendent jusque dans le milieu de mon dos et sont assez épais. J'aime beaucoup ma chevelure rousse, j'en suis très fière, et les gens me demandent souvent à cause de ça si je serais pas d'origine irlandaise, parce que sur la côte est et dans le sud en plus, des rousses comme ça, ça court par les rues.

Vestimentairement parlant je m'habille souvent de vêtements amples, comme j'ai souvent honte de mes formes par rapport aux filles très minces ici, je porte rarement d'habits qui dessinent mes formes, ça m'arrive seulement quand je porte des robes, en été ou au printemps, j'aime bien porter des robes, c'est vrai que je suis belle dedans, mais j'ai peur du regard des autres sur mon corps. En hivers je me contente de pantalons, pulls, gilets, écharpes, et un manteau long pour me cacher dedans. Je me maquille mais très légèrement, pour corriger les défauts de la peau et me faire un meilleur teint en hiver quand ma peau déjà bien pâle manque de soleil, sinon je n'aime pas être trop maquillé je trouve que ça ne fais pas naturel et je préfère quand même le naturel même si je ne m'aime pas trop. Je porte souvent des bijoux, j'aime bien les boucles d'oreilles, j'en ai tout le temps, je porte aussi souvent au moins un bracelet au poignet, et je garde constamment avec moi, de jour comme de nuit, un collier autour du cou qui m'est très précieux. C'est un cercle entrelacé en argent avec un rubis au centre. Ce collier a une très grande valeur sentimentale pour moi, c'est tout ce qu'il me reste du garçon que j'aimais.


« Tes manies et tes peurs »
Je suis pas maniaque pour deux sous, bon quelques réflexes de fille, mais à peine, du genre entortiller une mèche de cheveux, ou les remettre constamment en place, bon ça je le fais un peu, ce que je fais le plus et qu'on pourrait limite considérer comme un tic, c'est de toucher mon collier. En même temps c'est normal, j'ai besoin toujours de bouger et de faire quelque chose, tien une autre manie je fais toujours milles trucs en même temps, parce que j'ai des poussées d'hyper activité, et puis si je m'occupe pas je me sens inutile. Du coup je fais aussi des insomnies parce que j'ai beaucoup de mal à m'endormir, alors j'écoute de la musique, j'adore écouter de la musique, et parfois j'en écoute la nuit entière si je n'arrive pas à m'endormir. Alors le matin, moi qui ai un sens de la ponctualité très développé, je me réveille en retard, et je cours pour arriver quand même à l'heure. Le plus souvent quand je passe trop de temps sans dormir on me retrouve endormie sur mon bureau alors que je travaillais, ou dans mon lit alors que je lisais.

Je dirais pas que je suis peureuse, mais en tout cas j'ai des peurs qui sont assez importantes chez moi. Ma plus grande phobie, c'est la peur de l'eau, et vous comprendrez pourquoi en lisant mon histoire. Cette phobie est à un stade tellement avancé que je n'ai jamais appris à nager correctement, parce que je refuse d'entrer dans une piscine, ou même dans une baignoire d'ailleurs (je ne prends que des douches). Si par accident, ou de façon forcée, je devais me retrouver immergée dans de l'eau je paniquerai tout de suite de peur de me noyer. Dans l'eau j'ai l'impression d'étouffer, je retrouve souvent cette sensation, physiquement dans une foule, dans un ascenseur, ou dans des situations trop angoissantes, j'ai peur de me sentir étouffer, de mourir étouffer, ou noyer, ça me terrifie. Je fais très souvent des cauchemars où je me noie, ou même où je revis des instants du naufrage. Ma peur de l'étouffement se répercute même dans ma vie quotidienne par mon besoin d'indépendance, je ne supporte pas qu'on essaye de régir ma vie, et j'ai du mal avec les gens trop proches de moi au point de me provoquer ce sentiment d'étouffement. En plus, comme j'ai été battue petite, j'ai parfois peur des gens, du mal avec les contacts par exemple, je n'aime pas trop non plus la violence ou quand on se met en colère. Le regard des autres me fait peur et j'ai mis longtemps avant d'oser détourner le mien du sol pour affronter les leurs. C'est plus embêtant à ce niveau là parce que ça cause des petits problèmes relationnels du coup, mais je maitrise la situation. Enfin, je vois un psy et disons que j'essaye de faire abstraction. Après ça, j'ai aussi quelques restes de l'orphelinat, ainsi que de ma vie d'avant, je n'aime pas être seule, j'ai peur de la solitude, qu'on m'abandonne, et qu'on me laisse toute seule. J'ai peur du coup de décevoir, d'échouer, surtout par rapport à mes parents adoptifs qui attendent beaucoup de moi, même si je sais qu'ils m'aiment et qu'ils me répètent toujours que peu importe ce que je ferais ils seraient fiers de moi, j'ai l'impression de ne jamais être à la hauteur de ce qu'ils pourraient espérer.



code de fiche présentation (c) SweetieBay


Dernière édition par Lyra Asriel le Lun 18 Mar - 2:26, édité 10 fois
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MessageSujet: Re: Lyra Asriel   Lyra Asriel EmptyDim 3 Mar - 20:06



« Raconte-moi ton histoire... »


Mon histoire commence dans les profondeurs de l'océan. Un long voyage m'avait mené depuis l'Irlande où j'étais née jusqu'à la pointe de glace du Groenland, à plusieurs milles de laquelle nous fîmes naufrage au cœur de l'Atlantique. Une grande tempête fit sombrer à tout jamais le Corsaire Queen et tout son équipage en la nuit du 24 février 2000. Tous ? Non. Recroquevillée dans une barque en bois, j'errai sur les eaux sombres des heures entières, chavirant au gré des vagues et de la houle écumant mon navire de fortune, livrée au sort que me réservait la mer sauvage. Mais la tempête me fut plus clémente qu'aux nôtres qui gisaient à présent dans le fond de l'eau et quand vint les rayons de l'aube au matin l'on retrouva ma barque égarée sous le soleil d'or, ballotée par les flots, mais dont la proue toujours me protégeait de la mort, tandis que je m'étais endormie, vaincue par le froid et l'épuisement.


Chapitre I
L'enfance a cette qualité du bonheur insouciant


En 1994, ma mère Jeanne Foley, la gouvernante de la riche famille des McDowells, me donna naissance au National Maternity Hospital de Dublin. Je ne connu jamais mon père, ou plutôt je ne su jamais qui il était. En réalité, mon père n'était autre que Monsieur Henry James McDowells, l'employeur de ma mère avec qui il avait eu une relation suivie durant quelques mois, avant que sa femme ne commence à le suspecter lorsqu'elle tomba enceinte accidentellement d'un enfant non désiré.

Les McDowells étaient des gens que l'on pourrait qualifier de mauvais et de méchants, la femme, Margaret Elizabeth McDowells était une personne détestable qui haïssait ma mère depuis qu'elle avait plus ou moins découvert qu'elle avait été la maitresse de son mari, par effet de cause elle s'était mise à me haïr moi aussi et m'avait fait vivre durant ces six années passées à Dublin un véritable enfer. Le père, Henry James, était un homme répugnant et horrible, père violent il battait ses trois enfants, et il couchait avec Jeanne en la forçant par des menaces de la renvoyer ou pire, de faire du mal à son enfant, si jamais elle refusait.

Les Mcdowells avaient trois enfants : Susan, l'ainée, qui avait 4 ans de plus que moi, était une vrai peste qui passait son temps à faire des bêtises qu'elle mettait sur mon dos et qui me valait de nombreuses fois d'être battue à sa place tandis qu'elle était la petite princesse de son père. Lucile, la plus jeune, née cinq ans après moi, qui n'était encore qu'un bébé lorsqu'elle fut noyée dans le naufrage. Et Peter, qui avait exactement le même âge que moi, et qui était le garçon le plus merveilleux de la Terre.

Je passais ces huit années de mon enfance à vivre avec ma mère dans une petite chambre exigüe du manoir des McDowells. Elle avait peu de temps pour s'occuper de moi lorsque j'étais bébé, s'occupant plus de Peter qui venait lui aussi de naitre, elle m'aimait mais n'avait pas le droit de privilégier son enfant non désiré à ceux de ses employeurs qui la traitaient très sévèrement. Ce qui fit qu'elle me délaissa un peu sans le vouloir, et que longtemps je me sentis très seule. Peter et moi grandîmes ensemble, comme un frère et une sœur, ma mère qui s'occupait de l'éducation des jeunes enfants nous enseigna à tous les deux ensembles à lire, à compter, et à écrire. En grandissant nos liens se resserrèrent, comme il était le seul à vouloir jouer avec moi, nous nous amusions toujours ensemble, au désespoir de sa mère qui lui interdit à force de temps de m'adresser la parole, mais elle se résigna devant l'impossibilité de se faire obéir de son fils dont elle ne s'était jamais vraiment occupé. D'ami il était devenu frère et protecteur, me protégeant des violences de sa mère qui défoulait sa haine sur moi, puis des maltraitances de son père, qui après avoir abusé de Jeanne s'intéressa peu à peu à sa fille lorsque j'avais atteint les cinq premières années de ma vie. Je pense que j'étais tombée amoureuse de Peter, et si il n'avait pas trouvé la mort dans le naufrage, nous aurions certainement passé le reste de notre vie ensemble. Là où j'avais vu l'enfer, pendant le début de ma jeune vie, j'avais aussi rencontré le paradis.


Chapitre II
Un voyage et un naufrage sur l'écume de la mer

Henry James McDowells était un homme très riche passionné par deux choses : L'argent, et l'océan. Il était armateur de navire de croisière et de plaisance et c'est ainsi qu'il participa à la fabrication et au financement du navire le Corsaire Queen. Il prit les flots pour la première fois en février de l'année 2000, avec les McDowells à son bord, ainsi que leur gouvernante et sa fille, jeune bonne de la famille âgée alors de huit années. Ils avaient eu par coïncidence l'envie de s'établir en Amérique et c'est ainsi qu'ils avaient décidés de rejoindre les Etats-Unis sur le bateau du Capitaine et ami d'Henry, George W. Cambell pour une longue traversée au bout de laquelle les attendait une nouvelle vie en Virginie. Il fallait vraiment être passionné de bateaux et très riche au début du XXI° siècle pour traverser l'atlantique en ferry pendant trois semaines pour mourir dans un naufrage dramatique alors que le trajet en avion ne dure qu'une dizaine d'heures.

La première semaine fut assez tranquille, ma mère et moi étions logés à coté des cabines des McDowells car elle devait s'occuper de Lucile qui n'avait pas encore trois ans, mais les fêterait dans quelque mois à peine. Quant à moi, Margaret me chargea de m'occuper du linge et des chambres tous les jours, ce qui était très épuisant pour une enfant aussi jeune. Mais Peter venait souvent me voir pour m'enlever et m'emmener avec lui quelque part à l'aventure sur le grand ferry. Nous avions vécus là nos plus heureux moments lui et moi.

Mais au bout du douzième jours en mer un vent violent commença à se lever, et le bateau qui approchait du Groenland et de zones où se trouvaient de nombreux iceberg dut ralentir sa course. Ce jour là, je m'étais fait gronder parce que je n'avais pas pu laver une tâche sur un des vêtements de Susan, l'ainée des enfants McDowells, j'étais punie pour la journée à devoir faire le ménage des chambres de fond en comble, et Peter avait interdiction de venir me voir, pour ce faire son père l'avait envoyé passer la journée avec le Capitaine Cambell pour " regarder comment on navigue un bateau ". Débarrassé de son fils qui l'empêchait toujours de se trouver seule avec moi, et de ma mère qui s'occupait du bébé qui était tombé malade durant la traversée, Henry vint me trouver au soir dans leur chambre où Margaret m'avait demandé de nettoyer le sol pour compléter ma punition.

Ce soir là, alors que la tempête dehors se levait brusquement, et que l'orage grondant explosait au-dessus de nos têtes, livrant le navire aux dangers de l'océan enragé, il fit soudainement irruption dans la chambre et referma la porte derrière lui. Cet homme m'avait toujours fait très peur, je savais, sans savoir à quel point, qu'il était dangereux, il m'avait déjà frappé et insulté, mais jamais il n'avait été plus loin, et ce grâce à Peter qui veillait sur moi depuis si longtemps pour l'empêcher de me faire du mal. Jusqu'à ce soir là où il essaya d'abuser de moi sur son propre lit conjugal où il avait déjà abusé de sa fille et de Jeanne. Mais au moment où le pire allait se produire, toutes les alarmes sur le bateau se mirent à hurler, signalant que le navire devait être évacué en urgence.

Le naufrage se passa très vite. La tempête qui avait violemment éclatée s'était transformée en un ouragan monstrueux dans lequel nous étions pris au piège. Moins d'une heure plus tard le bateau coulait, et une heure après encore, il était enfoui dans les eaux profondes de l'océan. Un dysfonctionnement à cause d'une malfaçon dans la coque avait provoqué la perdition du navire et de tout son équipage.

Lorsque les alarmes sonnèrent, Henry McDowells parti en catastrophe s'enquérir des informations sur la situation auprès du Capitaine. Peter qui était sur place dans la cabine de pilotage, mort de peur parvint à s'enfuir de la surveillance du capitaine et parti à ma recherche sur le navire. J'étais pour ma part à la recherche de ma mère qui ne se trouvait pas dans la chambre du bébé où elle était sensée se trouver avec lui, tout deux avaient disparus de leur cabine et je ne la revis jamais plus alors en vie. Je me perdis dans les tréfonds du navire, Peter sur mes pas, parvint à me retrouver avant qu'il ne soit trop tard, tandis que de l'eau montait dans les cales et les soutes et que j'allais mourir enfermer dans le tombeau sous-marin, il m'aida à retrouver mon chemin et nous rejoignîmes tous deux le pont supérieur où les passagers étaient entrain d'embarquer sur des chaloupes de secours. Ses sœurs, son père et sa mère avaient déjà embarqué, ils l'avaient attendu et envoyé cherché mais comme personne ne le trouvait ils avaient fini par partir. Jeanne m'avait attendue longtemps, mais on l'avait forcée à monter dans l'une des barques avec d'autres femmes quand la situation devenaient vraiment urgente. Quand ont nous vit arrivé des marins nous firent embarquer sur l'une des dernières barques, nous entassant avec une dizaine d'autres personnes, avant de nous faire descendre le long de la coque jusqu'à la mer qui se déchainée en dessous de nous. J'étais serrée dans les bras de peter, terrifiée.

" Lyra… t'inquiète pas, ça va allé… "

Essaya-t-il de me rassurer en me serrant fort contre lui. A ce moment là, tandis que ramant fort notre chaloupe s'éloignait au plus vite et de son mieux malgré le courant du navire, celui-ci commença à s'enfoncer dans l'eau pour y disparaitre, attirant dans sa chute nombreuses barques secouées par les flots qui eurent rapidement fait de se briser, de couper, ou de chavirer elles aussi.

- Peter j'ai peur…

Nous regardions avec horreur le bateau sombrer, et les gens hurlaient partout, la nuit étaient noire et seuls les éclairs de la foudre perçant le ciel obscure pouvait nous éclairer. Une grande vague s'éleva, immense, monstrueuse, et menaçante, avant de s'abattre violemment sur nous, Peter me cria de m'accrocher à lui ce que je fis, du plus fort que je pouvais, quand la barque chavira et se brisa. Nous plongeâmes dans l'obscurité des eaux profondes et noires, infinies. Le temps me sembla s'étirer sans fin. Mon cœur battait un tambour et chaque battement semblait être le dernier, je cherchais de l'air, désespéramment. Ma main serrait celle de Peter sans jamais la quitter. Nous émergeâmes soudain, il me tira à la surface de l'eau, et là nous dûmes lutter contre la houle violente qui cherchait à nous engloutir. Je n'y voyais rien, je n'arrivais plus à respirer, l'eau était partout autour de nous, et nous noyait. Puis Peter agrippa quelque chose, une barque de fortune, un radeau providentiel. Il m'aida à me hisser dessus, et je lui tendis la main pour l'aider à grimper à son tour.

- Peter attrape ma main !

Mais une nouvelle vague s'abattit sur nous et l'arracha de ma main, me cramponnant au rebord je m'accrochai pour ne pas tomber à l'eau. Je pleurai et criai son prénom dans la nuit, cherchant des yeux la surface de l'eau à sa recherche.

- Peter !

Quand soudain je l'aperçu émerger, je saisis sa main et tirai de toute mes forces pour le ramener à l'intérieur de la barque. Mais il était tellement lourd, et j'avais peur, j'étais épuisée, je n'avais pas assez de forces. Le courant lui aussi tirait de toute ses forces pour nous séparer, ce qu'il parvint à faire plusieurs fois, mais nous nous accrochions férocement l'un à l'autre.

" Lyra ! "

Désespérée, alors que de nouveau il était entrainé dans le fond de l'eau, j'accrochai dans la panique son collier autour de son cou, mais la chaine se brisa et resta dans ma main. Peter sombra et ne réapparut plus jamais à la surface.


Chapitre III
Errance dans la tempête et solitude entre 4 murs


J'errai, pendant des heures qui me semblèrent des jours, ballotée au milieu de l'océan vide, piégée dans le tumulte de la tempête. Terrifiée je m'étais recroquevillée dans le fond de la barque, roulée en boule, pleurant, attendant, attendant que la mort finisse son carnage et m'envoi à mon tour au fond de l'eau. Mais ça n'arriva pas. Les vagues qui engloutirent notre navire et les chaloupes de secours laissèrent la mienne flotter à la dérive. J'étais épuisée et tellement effrayée, je finis par m'assoupir à bout de forces, incapable de lutter plus longtemps contres les forces de l'océan déchainé.

Les secours qui avaient perçu le signal SOS furent retardés par la tempête violente, et l'ont mis jusqu'au matin pour retrouver ma barque que le courant avait emporté très loin du lieu du naufrage. J'étais gelée, et je respirai à peine, lorsqu'on me récupéra dans la petite barque, et que l'on m'enroula dans des couvertures de survie avant de me remonter à bord. Je dormi toute la journée, et me réveilla au soir, toujours très fatiguée, l'on commença par me poser des questions pour savoir qui j'étais, puis sur comment je me sentais, et par me faire manger, avant de me laisser me rendormir, au chaud et en sécurité. Le lendemain, lorsque je m'éveillais à nouveau, la première chose que je demandai fut ma maman, à quoi on me répondit qu'on avait retrouvé aucune autre passager du naufrage encore.

- Et Peter ? Où est Peter Monsieur ?

Le monsieur qui s'occupait de moi et de me soigner avait l'air vraiment désolé, puis il alla fouiller dans sa poche et en sorti quelque chose, un collier, c'était celui que portait Peter, il me le tendit et je le pris très précautionneusement, comme un petit trésor précieux.

- Tu le tenais dans la main quand on t'a trouvé. Je suis vraiment désolé petite…

J'avais très peur, j'ignorai ce que j'allais devenir, ce qu'on allait faire de moi, j'étais toute seule, abandonnée, perdue au milieu de l'océan, très très loin de chez moi, et de ceux que j'aimais, j'avais perdu tout ce que j'avais.

- Qu'est-ce que je vais devenir maintenant ?

Avais-je demandé avant d'éclater en pleurs, terrifiée. Le monsieur avait répondu qu'on allait aux Etats-Unis, que c'était plus très loin, que là-bas des gens allaient s'occuper de moi, que je n'avais plus rien à craindre maintenant. Après ils me demandèrent aussi tout pleins de choses sur comment c'était passé le naufrage, mais je préférais occulter tout ça de ma mémoire, l'enlever de mes pensées, mais je n'y arrivais pas, et pour toujours ce moment me hanterait.

Arrivé à Statent Island, je fus envoyée dans un hôpital pour vérifier mon état de santé, pleins de gens me posèrent des tas de questions, des médecins, des assistantes sociales, des policiers, et moi personne ne répondaient aux miennes. Finalement, je fus placée dans un orphelinat de New York où je passai les quatre plus longues années de ma vie enfermée entre 4 murs. J'avais absolument tout perdu, et j'étais reléguée dans les placards de la société, une gamine dont on ne savait pas quoi faire, paumée, victime d'une tragédie, mais pour laquelle on ne pouvait rien. J'étais trop vieille pour avoir une chance de me faire adopter parmi autant d'autres enfants, et je me préparais à vivre des années dans ce lieu que je trouvais sordide et qui me devint vite détestable.

Durant ces quatre années solitaire au milieu de la foule des enfants abandonnés et sans famille, je passais tout mon temps à lire pour m'occuper, parce que les jouets des tous petits de l'orphelinat ne m'amusaient pas vraiment, et que pour ceux de mon âge qui étaient beaucoup moins nombreux il n'y avait en gros que des livres pour nous divertir. J'appris beaucoup de choses en lisant, et je m'intéressais très vite aux livres sur la mythologie, découvrant que j'aimais beaucoup ces vieilles histoires, les légendes, et tout ça. Je me pris de passion pour ces sujets et dévorai les livres de l'orphelinat au fil des années qui passaient, si bien que je les eus tous finis bientôt, et relus au moins trois fois pour certains que j'adorais.

Mais j'étais toujours seule, isolées parmi les enfants le plus souvent beaucoup plus jeunes que moi, rares étaient ceux de mon âge, nous n'étions que quelqu'un, et surtout des garçons. Toutes les nuits je faisais d'horrible cauchemars et pleurais des heures entières jusqu'au matin, en serrant le collier de Peter auquel je tenais plus qu'à ma propre vie.


Chapitre IV
Sauver une vie en lui donnant une chance


Un jour dans l'année de mes 11 ans, un couple d'une quarantaine d'années arriva à l'orphelinat dans l'idée d'adopter un enfant parce qu'ils n'arrivaient pas à en faire et ce depuis des années. Je m'étais désintéressée des visiteurs avec le temps, ayant compris que je ne serais jamais adoptée parce que j'étais trop grande et que je resterai certainement enfermée ici jusqu'à mes 18 ans. Pendant que la surveillante les faisait entrer dans la grande salle pour qu'ils fassent connaissance avec les enfants je m'étais assisse sur le rebord d'une fenêtre comme j'aimais le faire pour lire un livre sur l'Egypte ancienne. J'étais plongée dans mon livre quand une voix un peu forte et grave me fit sursauter d'un coup.

" C'est intéressant ce que tu lis ? "

L'homme qui m'avait parlé me souriait doucement, il portait des lunettes et avait une tête de professeur d'université. Là-dessus je ne me trompai pas, et appris plus tard qu'il était égyptologue et professeur en archéologie spécialisé dans la branche de l'Egypte. Il me demanda s'il pouvait s'asseoir et discuta avec moi pendant de longues minutes, après quoi lui et sa femme repartir chez eux. Ils revinrent quelques jours plus tard, et à nouveau il revint discuter vers moi, accompagné de sa femme qui avait l'air très gentille. Ils revinrent comme cela plusieurs fois, montrant de plus en plus d'intérêt pour moi, jusqu'à que finalement ils demandent si je voulais venir avec eux dans leur famille.

Je fus donc adoptée, contre toute attente et tout pronostiques envisageables à mon sujet, par le Professeur et scientifique renommé dans les milieux de l'archéologie et de l'égyptologie, enseignant à l'Université d'Harvard, Thomas Asriel et sa femme, cardiologue d'un grand hôpital de Boston, Elizabeth Asriel, qui m'emmenèrent avec eux dans leur maison où ils vivaient à Boston. J'ai toujours considéré que ces personnes, qui étaient ma nouvelle famille, m'avaient offert comme la chance d'une seconde vie, et c'est ce qui arriva, car le restant de mes années jusqu'à aujourd'hui furent formidables et bien meilleures que les 11 premières de ma vie.

J'avais peur au début que de tels parents en attendent bien trop de moi et soient très durs, mais bien au contraire, malgré qu'ils soient exigeants, ils n'attendaient qu'un enfant à aimer, et c'est ce qu'ils firent. C'étaient des parents merveilleux, que j'aimais énormément, ils prirent soin de moi, et me considérèrent comme leur propre fille dès le moment où ils me virent pour la première fois entrain de lire assisse près de la fenêtre de l'orphelinat. Je ferais de mon mieux pour qu'ils soient fiers de moi, bien qu'ils me disent l'être déjà. Nous avons passé des moments exceptionnels, mon père qui voyage beaucoup m'a emmené avec lui aux quatre coins de la planète, nourrissant mon gout pour l'archéologie qui me poussa à en intégrer un cursus, me faisant ainsi admettre à l'université de Tree-Hill. Ce n'était peut-être pas aussi prestigieux que ce qu'un professeur aussi émérite comme Monsieur Asriel pourrait attendre de sa fille, mais il ne me le reprocha pas, et m'encouragea toujours à préserverez dans ce que j'aimais, quoique ce soit, sans jamais me dévaloriser ou me formater pour la perfection, au contraire, ils étaient toujours tellement fiers de moi.

J'avais travaillé dur, pendant ces années, pour rattraper un bon niveau dans mes études, mais grâce à l'aide de mon père j'y étais arrivée. J'étais entrée au lycée et y avait décroché mon bac avec une mention bien, pour ensuite entrer à l'université de Tree-Hill où j'étais en troisième année, nous y avions déménagé, ma mère travaillant à présent à l'hôpital de la ville comme cardiologue, et mon père ayant été muté à l'Université de Columbia partageait son temps entre son métier de professeur à New York, son métier de chercheur et archéologue qui l'obligeait à souvent être absent en voyage ou en déplacement, et sa vie de famille ici. Mon père craignait que je ne choisisse un cursus d'archéologie juste pour lui faire plaisir, mais ce ne fut jamais le cas, cela me passionna dès que j'ouvris mon premier livre sur ce sujet, et me passionnera toujours.


Voila, nous arrivons au terme de ce long voyage à travers les profondeurs de l'océan, un naufrage, entre l'Irlande et l'Amérique, entre une maison de Dublin qui n'était pas la mienne, et une famille qui l'est devenue. Un voyage difficile, mais pleins d'espoirs en un avenir qui s'ouvre devant moi. Ainsi se termine mon histoire, certainement ai-je oublié quelques choses de mon passé, certainement ai-je omis certains de mes souvenirs, mais ce qui est sûre, c'est que rien n'est terminé, et qu'il me reste encore beaucoup d'années et d'aventures à vivre.


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Dernière édition par Lyra Asriel le Lun 4 Mar - 23:49, édité 8 fois
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MessageSujet: Re: Lyra Asriel   Lyra Asriel EmptyDim 3 Mar - 23:45

Heeeey bienvenue, enfin devrais-je dire Re-bienvenue Smile

Bon courage pour la fin de ta fiche et si tu as des questions n'hésite surtout pas Smile
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MessageSujet: Re: Lyra Asriel   Lyra Asriel EmptyLun 4 Mar - 1:28

Merci, bon l'histoire ça c'est fait, je vous souhaite bien du courage pour la lire, je m'attaquerai prochainement au reste
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MessageSujet: Re: Lyra Asriel   Lyra Asriel EmptyLun 4 Mar - 5:41

Bienvenue à toi! Enfin RE-bienvenue Razz Magnifique histoire et conne chance pour la suite de ta fiche et comme l'a dit Del si t'a des question t'hésite pas Wink
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MessageSujet: Re: Lyra Asriel   Lyra Asriel EmptyMar 5 Mar - 20:51

Merci Jack

Fiche terminée
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MessageSujet: Re: Lyra Asriel   Lyra Asriel EmptyMar 5 Mar - 22:58

J'adore ta fiche *.* Tu es validée. Bon jeu parmis nous Smile
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