RPG One Tree Hill
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 Sous le soleil qui réchauffe notre coeur |-| Logan

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Delphine A. Sutton

Delphine A. Sutton

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æ Textos envoyés : 44
æ Arrivé(e) en ville le : 10/02/2013
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Sous le soleil qui réchauffe notre coeur |-| Logan Empty
MessageSujet: Sous le soleil qui réchauffe notre coeur |-| Logan   Sous le soleil qui réchauffe notre coeur |-| Logan EmptySam 2 Mar - 0:46

Delphine n'avait pas cours aujourd'hui mais contrairement à son habitude, elle n'alla pas rejoindre son père à son travail. Elle avait envie de changer d'air pour oublier un peu ce qui se passe dans son esprit en se moment. En effet c'était très dure malgré qu'elle soit plus sous l'emprise de ses hommes depuis 4 ans, elle a l'impression que tout c'est passé hier tellement elle en a été marquée.

Delphine avait du mal a ouvrir les yeux ce matin, elle avait pas beaucoup dormit cette nuit à vrai dire et quand son réveil sonna ce matin elle aurait préférer rester au lit à vrai dire. Elle éteignit rapidement le réveil en ronchonnant un peu. Delphine passa une main sur son visage et ses cheveux en baillant et posa son regard sur le réveil : 5h02. Elle soupira et se leva doucement avant d'avancer en mode zombie jusque dans la cuisine où elle mit en route la cafetière. Elle eut le temps d'aller pousser l'interrupteur pour ainsi pouvoir allumer la lumière dans la pièce et elle eut même le temps d'ouvrir lentement les vollets avant que son café soit prêt. Elle prit sa tasse doucement et la garda longtemps entre ses mains comme pour se réchauffer les mains et regarda par la fenetre en buvant lentement. Comme a son habitude elle ne prit quasiment rien au petit déjeuné et elle sait très bien que c'est pas bien mais bon elle a eut l'habitude pendant 4 ans de manger une fois tout les deux jours minimum alors c'est pas louper le petit dej qui va lui faire quelque chose. Elle resta debout, immobile et fini son café en quelques minutes. Delphine déposa sa tasse dans l'évier et avança dans le salon et attrapa son IPod sur la table basse et le mit dans l'enceinte spéciale et mit de la musique mais pas trop forte. Le son devait être à 10 voire 15 grand max. La jeune brune bailla un peu avant de se rendre dans la salle de bain pour aller prendre sa douche. Au moment ou elle entra dans la douche, la musique ♫"Party Shaker"♫ se fit entendre. Un bon moyen de bien se reveillée avec une bonne douche bien chaude. Elle resta de longues minutes à laisser couler l'eau chaude sur sa peau en restant pensive. 10 minutes, 15 minutes, oh lala j'imagine pas la facture d'eau au finale mais bon c'est souvent comme ça avec Delphine : c'est pas une fille pour rien comme dit son père. Delphine se décida enfin à sortir et attrapa sa serviette pour se secher les cheveux avant de se l'entourer autour d'elle. La musique qui passait maintenant est celle d'Evanescence ♫"Bring Me To LIfe"♫ une musique qui avait une lourde signification pour elle. Elle se secha les cheveux au seche-cheveux et se les lissa ensuite tout en ayant les larmes au yeux avec la musique. Elle sortit lentement de la salle de bain quand la musique changea, elle s'attendait à une musique joyeuse et entrainant mais en faite pas du tout, c'est encore une musique à lourde signification pour Delphine, de la même chanteuse ♫"My Immortal"♫. Elle resta debout devant la porte de la salle de bain sans rien dire e restant immobile. Pleins de mauvais souvenirs lui revient à l'esprit. Mais après quelques secondes, elle soupira et se rendit dans sa chambre. Delphine lança la serviette humide sur son lit qu'elle n'avait pas encore refait d'ailleurs, elle se trouna et alla ouvrir son armoire et regarda ce qu'elle avait dans sa garde-robe. Elle sortit un slim noir qu'elle revetit avec une ceinture argenté avec quelques chaines derrière. Avec sa elle mit un t-shirt blanc un peu ample avec des dentelles aux extremités de celui-ci. Elle mit par dessus celui-ci une petite ceinture en cuir marron pour qu'il soit un peu moins ample. Question accessoires, Delphine ouvrit sa boite à bijou et mit le collier ou dessus il y avait le pendentif qui avait appartenue à sa grand-mère, celle-ci lui a offert a sa naissance. Elle mit à son poignet droit le bracelet qui appartient à sa tante. Elle referma son armoire et se regarda dans le miroir pour remettre sa coiffure en ordre et pour le maquiller légèrement. Elle se mit à chanter une partie de la chanson qui passait toujours mais qui était bientôt terminer, elle avait chanter cette partie qu'elle avait réussi à s'évader de chez les hommes, et aussi quand elle pensait à son père qu'elle avait peur de ne plus revoir du tout, et quand elle se mit a le rechanter, elle eut tout de suite les larmes aux yeux.

Citation :
♫ I've tried so hard to tell myself that you're gone
But though you're still with me
I've been alone all along ♫

Elle sortit ensuite de sa chambre pour aller mettre ses bottines marrons et attraper sa veste, son sac à main, ses clés de chez elle et de voiture et enfin son IPod. Elle jetta un dernier coup d'oeil à l'horloge de la cuisine : 6h15. Elle n'était pas en retard, c'est parfait. Elle sortit doucement de chez elle en faisant le moins de bruit possible et mit sa veste sur elle à ce moment là, une veste marron foncée, interieur fourré pour ne pas avoir froid en période hivernale.

Pourquoi partir si tôt ? Elle avait rendez vous médical aujourd'hui. D'habitude elle y allait avec son père mais aujourd'hui il ne pouvait pas y assistée alors elle dût y aller seule. Une fois dehors, elle avança doucement vers sa voiture en levant la tête vers le ciel pour voir les flocons de neige tomber et lui toucher le visage. Une fois dans sa voiture, elle relit son IPod à son lecteur radio et mit de la musique pour passer le temps pendant le trajet. Elle stressait pour ce qu'allait lui dire les medecins.Les routes étaient enneigés maintenant mais Delphine avait l'habitude de conduire dans ses conditions, elle arriva avec 15 minutes de retard à son rendez vous à l'hopital. Heureusement son medecin lui dit que tout allait bien mais du côté de la liste d'attente de greffe il n'y avait pas de changement et disons que sa ne rassurait pas du tout Delphine ce qui était normal quand même. Elle remercia son medecin et s'en alla. Elle regarda sa montre : 11h, elle fût drolement surprise que son rendez vous est duré si longtemps à vrai dire. Elle retourna chez elle mais en direction du retour, elle passa devant le parc et eut un subite envie d'aller y faire un tour. Elle rentra d'abord chez elle chercher un de ses nombreux instruments mais elle ne savait pas quoi choisir. Guitarre ? Violon ? Violoncelle ? Flute traversière ? Elle ne savait vraiment pas quoi choisir, elle décida de prendre son violon pour changer un peu et elle repartit en direction du parc. Le soleil avait fait son apparition désormais et frappait fort à vrai dire ce qui lui fit le plus grand bien même si elle aurait aussi eut envie d'un gros calin de son papa mais bon il faudra attendre se soir.

Elle entra dans le parc en silence et regarda les autres personnes. Elle marcha en direction d'un endroit calme ou elle pourrait se mettre à jouer du violon sans trop déranger beaucoup de monde. Elle se posa donc près d'un grand arbre pas loin du lac et commença a jouer en fermant les yeux.
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Logan Wolf

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MessageSujet: Re: Sous le soleil qui réchauffe notre coeur |-| Logan   Sous le soleil qui réchauffe notre coeur |-| Logan EmptySam 2 Mar - 2:19

Les bip bip agaçants du réveil matin me tirèrent d'un sommeil agité de fantômes et de souvenirs, je m'éveillais transpirant et gardant en moi cette étrange impression de fatigue malgré les heures de sommeils, comme si je n'avais pas dormi du tout. Mais les mauvais rêves s'échappèrent dans la brume informe de mon inconscient, disparaissant trop vite au-delà de la limite de ma vision pour que je puisse m'en rappeler vraiment. Je tendis ma main sur ma droite mais ne rencontrai que du vide, j'ouvris les yeux et regardai l'emplacement vide sur la table de chevet, je roulais jusqu'au bord du lit, flemmard au possible, et regardai le réveil qui en était accidentellement tombé, certainement au bout de la deuxième sonnerie quand j'avais foutu un coup de poing dedans. Je me passais les mains sur le visage, j'avais la peau rêche et la barbe piquante, je soupirai en regardant le plafond d'un blanc cassé délavé artistique fissuré dans l'angle gauche de la pièce. Me levant, vêtu essentiellement d'un caleçon, je mourrais de chaud malgré la température hivernale de l'extérieur, je me rendais en direction de la salle de bain dans l'espoir qu'un peu d'eau sur le visage pourrait m'aider à me réveiller, manque de bol mon gros orteil tapa dans le coin d'un meuble, désavantage de marcher alors qu'on est encore endormi, et je poussais un grognement de douleur.

Comme la journée commençait plutôt de travers, histoire de rattraper le tir, j'allais m'adonner à une de mes occupations favorites et qui me prenait bien au moins deux heures, trois si j'étais de mauvais poils, tous les matins ou la plus part, le sport. Mais vraiment je n'aimais pas sentir le fennec dès le saut du lit, et j'avais l'impression d'avoir passé dix jours sans me laver, alors avant, et malgré qu'il me faudrait en reprendre une autre après ma séance de sport, je m'octroyais une petite douche. Une fois cela fait en moins de cinq minutes, coiffure, barbe, et habillage en tenue noire de sport compris, j'entrepris de commencer par quelques étirements et échauffements de bases pendant un bon quart d'heure. Après ça j'attaquais les abdos, suivis des pompes, et de la muscu, des exercices qui vous fatiguerez rien qu'à les entendre. Après ça, et avant d'aller courir un peu, je faisais quelques mouvements de taekwondo, difficile dans un studio si petit, mais bon c'est là vie et puis je ne pouvais pas vraiment me permettre de fréquenter une salle de sport non plus. Au moins je pouvais faire les principaux kata, et c'était déjà ça. Une fois tout ça fait, mon tee-shirt noir bien attaqué par la transpi, je m'engageai sur la deuxième phase de cette séance sportive du matin : aller courir une bonne demi heure au parc. Je pris juste mon portefeuille et mes clés, n'ayant rien d'autre d'intéressant dans mon studio me concernant à part un téléphone jetable qui de toute façon ne pourrait rien apprendre sur moi si les flics mettaient la main dessus, je sortis dehors refermant la porte à clé derrière moi, et fourrant cette dernière dans mon pantalon de sport noir.

Je quittais l'immeuble de la périphérie de Tree-Hill où j'habitai pour me rendre à moto au parc, oui parce que je trouvais que la moto c'était plus classe pour un bab-boy fugitif et tueur psychopathe, enfin bref faut pas que je commence à être sarcastique où sinon je vais être de mauvais poil toute la journée. En même temps quand ça commence par s'exploser le gros orteil dans un pied de table je vois pas comment ça pourrait ne pas être une journée pourrie. Ca doit être une histoire de destin je sais pas je devais être déjà maudit avant de naitre. En sortant, puis sur la route, j'observai ce nouvel environnement dans lequel j'étais arrivé il n'y a pas très longtemps, un mois tout juste il me semble. Une ville sympa et tranquille en apparence sur la côte sud-est des Etats-Unis. J'en avais eu marre de la côte nord, il y pleut constamment, je n'ai que rarement froid mais je déteste la pluie, ça me rappelle Londres où on cherche les jours de beaux temps sous des pierres au cas où ils se seraient pas planqués en-dessous. Enfin, ça faisait dans les douze ans que je n'avais plus foutu les pieds là-bas, et j'avais tout intérêt à ne jamais y retourner. Plus rien ne m'y attendait, d'ailleurs, rien ne m'attendait nulle part. Ma vie était aussi dissolue qu'un cachet effervescent plongé dans un verre d'eau.

Ma moto rugit au démarrage et chevauchant sur sa selle en cuir je m'élançais dans la rue pour rejoindre l'avenue tranquille à cette heure-ci, me faufilant entre les voitures, prudent et respectueux du code de la route américain, bah oui ça serait con que je me fasse embarquer au poste de police pour avoir grillé un feu rouge. Je sais pas si vous le saviez mais à ce propos c'est arrivé pas mal de fois que des fugitifs et des tueurs en séries qui avaient comme moi réussit à échapper longtemps à la police, finissent par se faire arrêter à cause d'erreurs du genre, infractions bêtes au code de la route ou autre. D'un j'étais aussi attentif et précautionneux que possible, de deux, je n'étais pas un tueur en série, malgré ce qu'interpole pourrait en penser.

Je conduisais tout de même plutôt lentement ce matin à cause de la neige, pas le moment non plus d'avoir un accident, entre les flocons qui tombaient et la couche au sol, le verglas et toutes ces joyeusetés de l'hivers, la circulation était plutôt ralentie et sur le qui-vive. J'aimais bien la neige, ça me rendait mélancolique, à cette période j'écrivais beaucoup de poèmes autour de l'hiver, c'était un thème un peu bête mais je l'aimais bien. Dans un sens la pluie était aussi un thème que j'appréciais dans les poèmes sur la nature, mais j'avais vraiment du mal à la supporter quotidiennement. Je ne sais pas c'est presque viscéral, j'aime pas ça. Alors la neige ça avait quelque chose d'apaisant, j'étais presque moins grognon quand il neigeait. Arrivant aux abords du parc je repérais une petite place pour garer ma moto, une fois fait je partis à pied jusqu'à l'entrée et commençais ma petite course du matin.

J'avais peut-être plus de choses à vider dans ma tête que je le pensais, et je couru longtemps, sans y faire trop attention. Le parc était vide, mais se rempli progressivement de marcheurs, promeneurs, musiciens, venus comme moi se vider l'esprit et profiter du calme du parc. C'était un endroit que j'aimais bien, je n'aimais pas quand il y avait trop de monde, mais ici ça restait supportable, parce que le lieu était agréable. Surtout sous la neige, il n'y avait rien qui puisse être à mon avis plus beau que les étoiles argentées s'accrochant à la ramure des arbres givrés par l'hivers, les plantes se résumant à des statuts blanches poussiéreuses gisant au bord des étangs gelés et pâles, aujourd'hui tout était blanc comme si le monde était soudainement redevenu innocent. Je couru finalement plus d'une heure, malgré le froid mordant dont je ne ressentais que peu les effets, ayant par nature le sang plutôt chaud, mon tee-shirt était pourtant gelé à cause des perles de transpiration qui mêlées à la température avaient atteint un degré de fraicheur peu agréable. J'arrivais au bout d'un énième tour du parc à nouveau aux abords du lac dont l'eau avait gardée sa liberté encore. Je n'étais pas fatigué physiquement, mais j'avais envie de m'arrêter, la foule commençait à affluer en plus, et je n'allais pas tarder à rentrer m'enfermer mon studio pour une nouvelle longue journée de solitude. La mélancolie… Qu'est ce que je vous disais. Je ralentis le pas de ma course et ferma l'espace d'un instant mes paupières comme si soudainement le monde n'existait plus, plongé dans le silence et l'obscurité qui s'écoulait en moi et autour de moi. Dans le silence s'occultait le tumulte au profit de la paix du parc paisible, endormit sous la neige. Mais j'y perçu autre chose, comme un chant diffus dont l'harmonie et la beauté en contrepoint avec le murmure habituel de la foule, et avec le silence de la nature, m'étourdis au point de faire stopper ma course. Je demeurai là, les yeux fermé, écoutant la beauté et la douceur des notes d'un violon manié d'une main experte je dois dire, ou du moins d'un bon musicien, mais j'étais bon public en la matière et assez admiratif même. J'aimais bien la musique, comme les arts en général, on aurait pas dit mais j'étais du genre plutôt cultivé, je n'avais pas appris que la haine et le mépris après tout durant les longues années de ma jeunesse passée entre les murs d'une prison de Nothing Hill.

Normalement, je n'aurais pas stoppé ma course, je ne me serais jamais arrêté pour écouter de la musique, ou pour m'attarder sur quoique ce soit, ce genre d'attitudes étaient bannis de mon comportement, c'était dangereux, même juste pour une minute. Mais la neige et la nature avait quelque chose de vraiment apaisant sur moi, plus que le fait même de courir, ou d'écrire. C'est pour ça que m'adossant à un arbre, non loin de la source du bruit, je laissais les notes ravir mes oreilles l'espace de quelques instants, les yeux clos, pour mieux profiter de la beauté de cette musique. Non je n'étais pas un garçon sensible. J'étais un dur, ça se voit non.

Je finis par rouvrir les yeux cependant, conscient du fait qu'il fallait que je reparte, mais en vérité ça faisait longtemps que je n'avais pas écouté de la musique, pas pris le temps, j'avais oublié comme cela m'étais plaisant. Cherchant des yeux je trouvais assisse sous un arbre voisin la jeune fille qui jouait du violon, ses longs cheveux bruns noirs cachant son visage. Bon, elle n'avait pas l'air bien dangereuse non ? Je m'approchai, silencieux, ne faisant pas le moindre bruit, mes pas mêmes étouffés par la neige poudreuse. Je m'arrêtais soudain, alors qu'elle terminait bientôt sa chanson, je me souvins alors de qui j'étais et que je n'avais pas à trainer ici plus longtemps. Je m'apprêtai à faire demi tour, quand un bruissement du vent vint secouer un peu violemment les branchages au-dessus de la jeune fille, les faisant frémir, et tomber une lourde masse neigeuse sur la demoiselle qui en moins d'une fraction de seconde se trouva enterrée sous la neige. On dirait qu'il y en avait qui avaient moins de bol que moi aujourd'hui. La pauvre, bon ce n'était pas une avalanche non plus, mais ça ne devait pas en être moins désagréable. Surtout au vu des rires moqueurs des passants qui venaient d'assister à la scène depuis le chemin. J'hésitai puis finalement poussai un soupire, m'approchant je dégageai la neige et tirait la jeune fille de là, l'aidant à refaire surface, elle et son violon.

- Ca va ?

Lui demandai-je en tâchant bien de ne pas sourire. C'était pas contre elle, mais si je souriais je n'arrivais pas à avoir l'air assez effrayant pour qu'on me foute la paix. Tant que je gardais mon expression sombre sur le visage, je faisais assez peur aux gens pour qu'ils n'aient pas envie de m'approcher. Bon, je n'avais pas envie de lui faire peur spécifiquement à elle non plus…
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MessageSujet: Re: Sous le soleil qui réchauffe notre coeur |-| Logan   Sous le soleil qui réchauffe notre coeur |-| Logan EmptyDim 3 Mar - 3:35

Le son du violon commençait à se faire entendre dans le parc, enfin la partie du parc ou se trouvait la jeune étudiante en médecine surdouée. Oui vous avez bien entendue, c'est une surdouée qui a l'oreille absolue mais qui le cache pour pas se sentir supérieur aux autres surtout que avec le traumatisme qu'elle a vécue, cela n'a fait qu'aggraver sa perception du regard des autres envers elle à vrai dire. Elle joua tranquilement un de ses morceaux préféré sans faire une seule fausse notes et en la jouant à sa façon en mettant sa propre interprétation. Elle ne faisait pas vraiment attention au passant à se moment là, elle avait fermer lentement les yeux laissant les notes l'emporter dans ses pensées:

Autour d'elle, elle ne voyait plus le parc de la même façon, celui-ci était ensoleillé et plein de fleurs. En pleine période de printemps je dirais. Des jeunes enfants jouait au balon près du lac et d'autres s'y baignait, les parents était assis sur des serviettes de pique-nique à les surveillés et à discuter entre eux. Ils menaient leur petite vie tranquille sans se soucier du monde qui les entoure. Ils étaient comme sur un petit nuage.

Souvent quand elle joue de la musique, elle se crée son petit univers féerique et fantastique autour d'elle, ce qu'ele à tout le temps fait pendant les 4 ans qu'elle a passée enfermer dans cette cave sombre et humide presque sans manger. Oui elle jouait de la musique avec ses chaines qui lui tenait les pieds et avec une barre en métal qui était recouverte de son sang tellement elle avait servi pour la tabasser. Delphine était tellement concentrée sur la musique qu'elle ne s'apperçut même pas de la présence d'un homme qui la regardait et l'écoutait jouer. Elle continua de jouer, jouant en faisant varier les nuances et les intensité pour rendre la musique beaucoup plus jolie à entendre que si elle était jouer avec un son monocorde et uniforme en faite.

La musique commençait à se terminer doucement, elle rallentit le mouvement de son archet de plus en plus jusqu'a le poser près d'elle et relever la tête doucement pour retirer son violon. Quand elle releva la tête, elle vit l'homme qui la regardait jouer. Elle lui lança un léger sourire avant commencer à ranger son violon pour pas que de la neige tombe dessus mais malheureusement, au moment ou elle attrapa l'étuis et l'ouvrit, une bourasque de vents vint faire bouger les branches de l'arbre sous lesquelles Delphine se trouvait et qui eut ainsi comme conséquence qu'y faire tomber un gros tas de neige que la jeune femme se pris sur la tête. Elle avait de la neige partout et son violon en était recouvert. Les rires des passants qui avaient vus la scènes commençaient à bien se faire entendre ce qui fit pleurer la jeune Delphine. Elle commença à se retirer de la neige quand l'homme qui la regarda, s'approcha et la sortit du tas de neige qui lui était tomber dessus. Les passants ne cessèrent de rire en la regardant : Tu joue tellement mal que la neige s'est retournée contre toi ! . Elle savait très bien que c'était pas vrai, c'était scientifiquement impossible et elle le savait très bien avec environs 160 de QI on ne se laisse pas avoir par ses sotises pareil mais là c'est pas pareil. Delphine continuait de pleurer, elle avait horreur du regard des gens envers elle, alors là le fait qu'ils se moquent d'elle, c'est pire que tout. Elle eut envie de pleurer dans les bras de son père mais il n'est même pas là, il bosse à cette heure-ci. Elle regarda l'homme quand celui-ci pris la parole :

J'ai connu mieux...

En même temps, entre le fait d'avoir froid, les gens qui se moquent de vous.. Oui on est tous en moyen de connaitre beaucoup bien et croyez moi c'est même très facile. Elle commençait à grellotter un peu,toujours en pleure, regardant son violon qui était plein de neige.

Il est fichu mon pauvre violon..

Elle retira un maximum de neige du violon mais c'était peine perdue. Elle releva la tête et regarda l'homme qui l'avait gentilment aider à sortir du tas de neige.

Merci monsieur pour m'avoir aider.. Au moins vous vous ne vous moquez pas de moi..

Elle jetta un coup d'oeil au passant qui était toujours là à se fendre la poire. C'est déprimant. Les larmes ne cessèrent pas de couler pendant de bien longues minutes.
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MessageSujet: Re: Sous le soleil qui réchauffe notre coeur |-| Logan   Sous le soleil qui réchauffe notre coeur |-| Logan EmptyDim 3 Mar - 7:10

J'avais aidé la jeune fille à sortir de son tas de neige, la tirant par le bras sèchement avant de la relâcher, elle était toute grelottante de froid maintenant et je n'avais rien pour la réchauffer là tout de suite. Elle était honteuse, et les moqueries des passants ne firent qu'aggraver cet état si bien qu'elle se mit à pleurer, de grosses larmes vinrent glisser sur ses joues pâles. J'avais beau jouer les durs, j'étais plus sensible que je n'y paraissais, et voir cette petite pleurer me fendait vraiment le cœur. Mince je voulais pas qu'elle pleure, j'aimais pas voir les jolies filles pleurer, et puis les crétins qui la moquaient racontaient vraiment n'importe quoi, elle jouait magnifiquement bien et elle n'avait pas en rougir, ni à pleurer. Elle me regarda et sanglotant me répondis, je me rapprochai légèrement et me mis dos au chemin pour la cacher des passants. Elle s'inquiéta ensuite de son violon et semblait complètement désemparée en essayant d'enlever la neige qui le recouvrait.

- Je peux ?

Demandai-je en approchant ma main de l'instrument pour y jeter un œil, je n'y connaissais pas grand-chose en facture d'instrument et j'espérai qu'il n'était pas aussi foutu qu'elle le disait, cela serait bien dommage, c'était un très beau violon, et ces instruments précieux coutaient chers. D'autant plus qu'à priori, vu son caractère sensible et son talent pour la musique, elle devait y tenir, du moins du peu que je pouvais déduire de ce que j'avais observé de son comportement.

- Peut-être devriez-vous l'amener à un luthier…

Derrière nous j'entendais encore quelques pics à voix basses de moqueries lancées à l'encontre de la jeune fille, c'était un groupe de jeunes abrutis adolescents de 17 ans et quelques, qui visiblement n'avaient rien de mieux à faire présentement et ne connaissaient absolument rien à la musique ni au respect. La pauvre en semblait vraiment affecter et ne cessait de pleurer.

" Elle chiale comme un vrai bébé… eh ma jolie tu chiales comme un bébé ! "

Je grognais dans ma barbe et me retournai pour jeter un regard des plus sombres et menaçants digne du pseudo tueur en série psychopathe que j'étais soi-disant à la bande qui eu la bonne idée de s'éloigner. Je me retournai vers la fille, mon visage reprenant une expression plus douce quand elle me remercia soudain. Ah… non je ne m'étais pas moqué d'elle, mais j'aurais peut-être du. Je l'aurais fais, si j'avais été un peu plus précautionneux. Ca faisait parti de mon personnage. Mais elle m'avait fait baisser le masque que je portais, avec sa musique, et face à sa détresse, je n'arrivais pas à me montrer méchant envers elle, elle souffrait déjà assez comme ça, et à la voir pleurer en plus je n'avais vraiment pas le cœur à lui faire du mal… Je m'abaissai pour être à sa hauteur et doucement du bout des doigts j'essuyai les larmes sur sa joue avant d'éloigner ma main.

- Ne les écoutez pas…

Super, et maintenant voila que je la réconfortais… Elle pouvait pas s'arrêter de chialer cinq minutes, je pouvais pas faire mon mauvais garçon si elle pleurait. Je lui souriais en plus, c'était de pire en pire Logan reprends toi… Allez dit un truc pas gentil. C'était trop tard maintenant, et puis non j'y arrivais vraiment pas et c'était pas faute de le vouloir… Enfin le vouloir, non, en soit je ne savais pas vraiment ce que je voulais, d'un coté je voulais lui faire du mal pour me protéger moi, d'un autre coté non évidemment que je voulais pas lui faire de mal, et face à des larmes de petite fille… je pouvais pas. Je poussai un soupire fatigué, pauvre imbécile dans quelle situation tu t'étais mis encore… S'en aller… Voila ce qu'il fallait que je fasse, je devais la planter là et me casser, lui tourner le dos et rentrer chez moi, elle allait se calmer, arrêter de pleurer, et elle aussi rentrer chez elle. Elle était grande, capable de s'occuper d'elle-même, elle n'avait pas besoin de mon aide, et je n'avais pas envie de l'aider. Ses pleurs m'étaient insupportables, parce qu'ils étaient une marque de faiblesse, elle était faible, c'était une gamine, une emmerdeuse qui plus est qui me faisait perdre mon temps. Mais qui tremblait de froid… Et alors ? Je pouvais rien pour elle, j'avais même pas pris ma veste, et même si je l'avais je ne lui aurais pas donné, j'aimais ma veste, et ma moto, le reste du monde était inintéressant.

Je reculai d'un pas, puis lui tournai le dos, et à contre cœur m'éloignai d'elle. Je sais, c'était pas sympa, mais je devais pas être gentil, moi, j'étais pas le gentil. Dans l'histoire, j'étais et je serais toujours le méchant. Je la plantai là, toute seule et récupérai le chemin que je remontai sur quelques mètres quand des éclats de voix me firent stopper net et me retourner. Oh non, quoi encore ? Je revins sur mes pas en courant et découvris que les 5 débiles avaient profité que je me casse en la plantant là pour aller continuer leur petit jeu avec elle.

" Alors tu pleures ma jolie ? Il est parti ton pote, il en a eu marre il t'a laissé toute seule ? Tu veux que je te réchauffes ? "

Bon, d'accord… Enervé je fis irruption sur le chemin et découvris les garçons de tout à l'heure qui formaient un cercle autour de la jeune fille, ils voulaient probablement juste lui faire peur avec leur petit numéro d'intimidation, pour s'amuser un peu, mais bon c'était pas pour autant que je devais les laisser faire. Si, je devrais certainement, je n'en avais rien à faire d'elle, je devrais la laisser là se débrouiller… Mais elle avait l'air de s'attirer des ennuis à chaque pas qu'elle faisait du coup… c'était peut-être dangereux de la laisser comme ça. J'avançai et attrapai par le collet l'un des garçons que j'avais identifié comme le chef du groupe, je le soulevai et le plaquai contre un arbre de sorte qu'il soit caché de la vue depuis le chemin. Je plongeai mon regard mauvais dans le sien et le menaçai doucement.

- Maintenant toi et tes petits copains vous allez vous tirer dans votre propre intérêt à moins que vous ne souhaitiez faire un plongeons dans l'eau du lac c'est comme vous préférez…

Je le reposai par terre tout tremblant, comme je le pensais c'était qu'un gamin qui voulait s'amuser à jouer les durs, mais on joue pas les durs longtemps face à un mec comme moi. Ils partirent en courant, visiblement affolé et paniqué, crachant dès " il est dingue " ainsi que divers insultes à l'adresse de la fille qui n'avait visiblement pas remplie leurs attentes. Je me tournai vers elle et eu à nouveau un soupire. Elle avait l'air pas bien du tout, elle grelottait et tremblait comme une feuille, des larmes abondaient sur sa peau tellement blanche que la neige sur son visage se confondait avec sa couleur. Bon, ben le bad boy allait devoir patienter un peu. Je m'approchai d'elle, reprenant un visage doux, je lui souriais doucement histoire de la rassurer, qu'elle croit pas en plus maintenant qu'elle m'avait vu foutre la pétoche aux cinq débiles que j'allais lui faire du mal en plus. Je m'agenouillais près d'elle et pris doucement ses mains dans les miennes pour les réchauffer, elles étaient plus glacées que la pierre.

- Ca va ? je suis désolé…

Je la regardai, vraiment désolé pour le coup, j'aurais pas du la laisser, j'aurais du me douter… Je connaissais assez bien le mal pour pouvoir anticiper ce genre de chose. Et je n'avais rien pour la réchauffer, pourquoi j'avais même pas pris mon manteau avec moi… Il fallait que je la réchauffe, et puis blanche comme elle était elle commençait à me faire peur. Je posai doucement ma main sur son épaule.

- Essayez de vous calmer, ils sont partis, ça va aller. Il faut que vous vous réchauffiez…

Je réfléchissais, me demandant ce que je pouvais bien faire, peut-être qu'il faudrait que je l'amène dans un endroit chaud, oui c'est sur que c'est pas en restant ici dans le froid qu'elle allait pouvoir se réchauffer non. Il devait y avoir des cafés à l'extérieur du parc, pas trop loin, ça devrait pouvoir lui faire du bien, enfin encore fallait-il qu'elle veuille bien me suivre… Et puis qu'est-ce que j'y pouvais moi de toute façon ? Elle avait qu'à se débrouiller sinon…

- Venez, on va trouver un endroit au chaud…
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MessageSujet: Re: Sous le soleil qui réchauffe notre coeur |-| Logan   Sous le soleil qui réchauffe notre coeur |-| Logan EmptyMar 5 Mar - 3:29

Delphine était complètement gelée, déjà fortement affaiblie mentalement et physiquement, le fait de se prendre des moqueries de la part des autres jeunes comme ça la fit tout de suite pleurer. Cet homme devant elle était le seul à être venu à son aide et malgré tout, il lui faisait peur. Pourquoi ? Sa carrure peut être mais bon il n'y est pour rien, une chose est sur c'est qu'elle sait très bien que ce n'est pas un des hommes qui lui a fait du mal auparavant. Comment le sait-elle ? Pendant 4 ans, elle avait put les côtoyer, les voir dans les yeux, sentir leur odeur, analyser leur comportement et c'est sur qu'ils n'auraient jamais porter secours à une jeune fille comme ça, surtout à Delphine dans ses conditions; ils auraient plutôt été comme le groupe d'adolescent à se moquer d'elle a gorge déployée en accumulant les insultes et les comparaisons blessantes. Delphine était bouleversée et affolée, elle avait qu'une envie, pleurer dans les bras de son père; elle pourrait peut être l'appeler et peut être qu'il entendrait : le poste de police ne se trouvait pas si loin que ça finalement, à l'extérieur du parc mais bon c'est pas comme si c'était à l'autre bout de la ville. Delphine regarda son violon toute peinée, vu dans quel état il était, c'était sur qu'il était foutu : couvert de neige avec de la neige rentrer dans les ouïes. Elle releva la tête vers l'homme qui lui parlait d'une fois calme. Mais n'empêche quand celui-ci approcha sa main, elle eut un léger moment d'hésitation avant de tendre son violon.

Si vous voulez mais pas sur que vous pourriez y faire grand chose.. Je m'y connais pas mal et la neige dans un violon c'est pas bon.. De l'eau en général même..

Delphine le regarda silencieuse, ne lâchant pas son violon du regard : pour elle, il était très précieux, c'était son premier instrument de musique mais bon elle en eut pleins d'autre par la suite mais bon n'empêche que son violon c'est le premier et elle y tient : elle l'a depuis c'est 6 ans. La réponse que lui donnait l'homme suite à l'observation de l'état de l'instrument sonna comme un coup de massue de nouveau pour elle. Aller voir un luthier ? Mais comment ? Avec quel argent ? Delphine payait déjà ses études et sa voiture, payer la réparation de son instrument serait peut être un peu trop dans son budget en ce moment. Elle ne voulait surtout pas en parler à son père, on ne sait jamais comment celui-ci peut réagir après tout.

C'est bien ce que je pensais.. mais bon c'est pas trop dans mes moyens en ce moment. Je ferais avec.. Merci quand même monsieur.

Delphine lui lança un léger sourire pour lui montrer sa reconnaissance mais malgré tout elle ne cessait de pleurer. Les moqueries des adolescents tombèrent à la volée et faisaient de plus en plus de mal à la jeune femme qui pleurait de plus belles sans pouvoir rien faire, elle était bien trop timide, sensible et affaiblie pour dire quoi que se soit et malgré tout c'est quand même bien dur à accepter tout ça. Elle ferma lentement les yeux, laissant dégouliner les larmes le longs de ses joues, devenue légèrement blanche à cause du froid. Elle ne vit donc pas l'homme se mettre à sa hauteur, après avoir jeter un regard noir à la bande d'adolescent, pour venir lui essuyer doucement ses larmes du bout des doigts. Delphine frissonna de surprise mais pas de peur, elle avait moins peur de lui, enfin légèrement. Ne pas les écouter ? C'est plus facile à dire qu'a faire à vrai dire. Quelle serait votre réaction si vous vous preniez des moqueries et des insultes de la sorte en pleine figure hein ?

Et comment ? Ce n'est pas les premiers à me faire ça, ça commence à devenir la routine pour moi même si cela reste toujours aussi blessant.

Malgré son air méchant et effrayant, il paraissait gentil. C'était quand même rare mais bon c'est rassurant de voir des gens comme ça dans un monde de brutes et de criminels. Mais il cache quelque chose mais bon c'est peut être mieux que Delphine ne le sache pas vous croyez pas ? Elle n'a pas le pouvoir lire dans les pensées et heureusement, elle avait un cerveau assez développé mais pas suffisamment pour lire dans les pensées d'un autre. Si elle aurait la capacité de faire ça, elle aurait peur, même très peur.

Delphine le regarda s'éloigné et c'est à ce moment là qu'elle se sentit très seule, elle voyait les autres adolescents s'approcher et l'homme s'éloigné. Elle eut envie de crier pour alerter des gens mais surtout son père. Son coeur commençait à battre très vite quand les adolescents se placèrent en cercle autour d'elle. Qu'allaient-ils faire ? Que faisaient-ils ? Delphine les regarda un par un paniquée quand un qui semblait être le chef de la bande pris la parole avec un sourire sadique aux lèvres.

Ne m'approchez pas !! PAPAAAAAA !! Vous n'avez pas le droit de me toucher. Vous ne savez pas non plus à qui vous vous attaquer et vous allez le regretter.. PAPAAAAAA !!

Elle fit un pas en arrière pour s'éloigner de lui mais se rapproche d'un autre, se retourne apeurée et se recula encore. Elle fit ça plusieurs fois ce qui fit sourire les adolescents qui en profitèrent pour se moquer encore plus d'elle en la traitant de gamine et de fifille à papa. Delphine désespérait, elle fondit en larmes de plus belle ce qui les fit tous rire et pour la faire paniquer encore plus, ils resserraient le cercle autour de la jeune fille, l'empêchant ainsi de bouger que se soit d'un petit pas ou même un genou vu sa position. Delphine finit par s'asseoir dans la neige prenant sa tête entre ses mains continuant de pleurer. Elle avait froid, même très froid et avait également très peur de se que pouvait lui faire des adolescents. Elle sursauta quand elle entendit l'homme de tout à l'heure revenir et chopé l'un des ado et le plaquer contre un arbre en prenant un air très sévère avec lui. Les autres essaient de dégagée leur amis mais quand celui-ci fut reposer, ils partissent tous en courant lançant des insultes bien évidemment. Delphine se mit debout sur ses jambes tremblante et regardant l'homme qui maintenant se rapprochait d'elle. Elle eut envie de se jeter dans ses bras pour le remercier mais elle avait trop peur et commençait surtout à être tétanisée par le froid à vrai dire. Elle le regarda s'approcher doucement sans pouvoir rien dire ni faire, son coeur battait toujours aussi vite mais cela encore elle arrivait à contrôler ça mais sa température corporelle, elle, c'était plus compliquée. Delphine le regarda s'agenouiller pour lui prendre les mains et les réchauffer mais elle avait tellement froid qu'elle ne sentit même pas le contact de ses mains avec celle de l'homme.

J'ai...j'ai froid.. et .. et.. je veux mon papa.. !

Non pas que sa présence la dérangeait, pas du tout, mais bon elle voulait se blottir dans ses bras et ainsi se réchauffer un peu, là elle n'osait pas. L'homme semblait avoir peur à vrai dire et ça se voyait dans ses geste et dans l'intonation de sa phrase qu'il formula par la suite. Lui au moins il se souciait d'elle et ça lui fit chaud au coeur, enfin façon de parler. Quand il posa sa main sur son épaule, Delphine en profita pour se rapprocher un peu de lui mais un tout petit peu. Ces larmes coulent encore mais moins qu'avant.

Ne vous inquietez pas, ça passera.. J'ai vécu pire il y a quelques années mais j'ai quelque soucis de santé qui sont quand même assez grave c'est pour cela que je dois contrôler mon stress. Mais là ça va mieux ne vous inquietez pas pour cela.

Se réchauffer ici ? Il n'y a qu'a l'extérieur du parc que c'est possible. Mais ou ? un café ? un restaurant ? Ou alors le poste de police, non quand même pas, et puis elle n'avait pas envie de déranger son père pour cela. Elle regarda l'homme et lui fit un léger signe de tête en récupérant son violon plein de neige.

Je.. je vous suis monsieur !

Elle marcha lentement près de lui, tremblant de froid et regardant les gens autour d'eux ayant peur qu'on se moque encore d'elle.
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MessageSujet: Re: Sous le soleil qui réchauffe notre coeur |-| Logan   Sous le soleil qui réchauffe notre coeur |-| Logan EmptyVen 8 Mar - 0:26

Elle m'avait montré son violon, et à sa phrase j'avais répondu, avec un sourire triste :

- Et moi je ne m'y connais pas assez…

Je savais qu'elle avait certainement raison, mais j'étais tellement désolé pour elle, un instrument de musique est un objet précieux pour son propriétaire, un violon c'était pas rien, et certainement, sensible comme elle semblait l'être, elle devait y attacher une quelconque valeur sentimentale comme nombreux musiciens à leurs instruments. Et non, le bois n'aimait pas l'eau… Je grimaçai un peu à son autre réponse, les questions d'argent étaient des choses dont je ne me préoccupai pas, et ce n'était que ce genre de réponses qui pouvaient me rappeler que tout le monde n'était pas dans mon cas à ce niveau, sinon je n'y pensais jamais. Ma famille était très riche, et quand je suis parti j'ai emporté beaucoup d'argent, vraiment beaucoup d'argent, que j'ai caché sur plusieurs comptes à l'étranger. En 10 ans ma réserve a eu le temps d'être largement bien entamée, mais en étant précautionneux et économe j'ai réussi à en garder une bonne part qui est nourrie par les recettes de mes livres qui se trouvent sur un compte à part appartenant à un alias, et des petits boulots que je fais ici et là de temps en temps. Donc, c'est vrai que niveau dépense il y a des questions que je ne me posais pas. La jeune fille, elle, devait être étudiante, vu son âge, elle n'avait peut-être pas beaucoup de moyen, en tout cas pas assez pour payer les services d'un luthier.

J'aurais tant voulu pouvoir la réconforter, la voir pleurer comme ça, c'était une torture. Je voulais qu'elle arrête de pleurer, ne plus voir ses larmes couler sur son visage, elle m'énervait à être triste, je ne savais plus quoi faire, ni quoi répondre. Je voulais la rassurer, je l'aurais même pris dans mes bras, mais je ne pouvais pas. J'avais la place du méchant, c'était un rôle auquel je devais me tenir. Je m'étais permit de l'aider, jusque là, mais j'en avais déjà trop fait. Je suis désolé, je ne peux pas faire plus pour toi, je suis le méchant, pas le gentil. C'est pourquoi je m'en allais donc, la laissant là, me rassurant au moins à la pensée qu'elle était une grande fille et qu'elle avait pas besoin de moi pour se défendre. Du moins c'est ce que j'avais pensé pour soulager ma conscience jusqu'à que j'entende ses cris terrifiés venir de là où je l'avais laissé. J'avais eu peur un peu, du moins je m'étais inquiété. J'étais arrivé en courant et l'avais trouvée là entourée par les mecs qui s'étaient moqués d'elle, heureusement ce n'était que des gosses un peu chahuteurs, il m'avait suffit de leur faire juste un peu peur pour les faire fuir. A mon soulagement ils n'avaient pas pu faire de mal à la jeune fille. Je m'en étais voulu de l'avoir laissé, et maintenant je ne pouvais plus l'abandonner là dans la neige, gelée et en larmes.

Je fus surpris qu'elle accepte de me suivre, elle ne me connaissait pas, elle ne devrait pas suivre des inconnus comme ça. Elle avait l'air assez grande, une vingtaine d'années, mais en même temps elle se comportait comme une enfant, appelant son papa et pleurnichant constamment. D'ailleurs si elle pouvait arrêter… Au moins elle avait l'air de se calmer, mais elle ne pouvait pas rester ici. Je passais mon bras autour de ses épaules pour qu'elle se réchauffe un peu, j'espérai que les passants trouveraient pas ça trop bizarre, j'étais pas sensé attirer l'attention… Cette gamine perturbait tout mes plans, j'étais énervé et lui jetai un regard mauvais tandis que marchant à coté de moi elle regardait ailleurs. Je la dirigeai sur le chemin et regardant autour de moi réfléchis à la sortie du parc la plus proche, me rappelant un peu du coin que je ne fréquentais que depuis à peine un mois. Je choisi de tourner vers la droite, l'entrainant avec moi, nous marchâmes le long de la rive du lac scintillant sous le ciel blanc, jusqu'à que nous quittâmes son bord pour passer entre deux arcades buissonneuses, suivant le cours d'un petit ruisseau, jusqu'à reprendre sur l'artère principale du parc traversant une partie de sa longueur jusqu'à la sortie que je voulais rejoindre.

Je ne dis rien sur le chemin, irrité d'avoir autant dévié de mon rôle pour cette pleurnicheuse, j'essayai de mon mieux de remettre mon costume, mais m'occuper d'elle tout en restant un méchant c'était difficile. Je n'aimais pas m'occuper des gens, je leur faisais du mal moi, je pouvais pas faire les deux à la fois. Nous passâmes à coté d'une rangée de fontaines vides à la pierre froide et grise, ternis par le soleil sombre de l'hiver, avant de s'avancer entre les grilles noires du grand portail encombré par les allées et venues des gens. Bon, au moins, on sortait d'ici, sauf que la rue n'était pas moins fréquentée. Je m'arrêtai sur le trottoir un instant, regardant les façades en face de nous, beaucoup de vitrines de restaurants et de cafés, exactement ce qu'il nous fallait, restait plus qu'à choisir le bon, pas trop fréquenté pour être tranquille, pas mal fréquenté pour éviter que la gamine ne s'attire encore plus de problème qu'elle n'en a déjà, le plus gros de ses problèmes se trouvant présentement à coté d'elle, et elle avait eu la stupidité de s'en remettre à lui. Il fallait croire que malgré toute l'attention que j'y mettais, je n'avais pas l'air bien effrayant. Je m'étais concentré depuis notre départ pour garder mon visage fermé et dur, éviter de sourire à la fille, ou même de la regarder, sauf pour regard noir de tout à l'heure, mais elle l'avait manqué, et je n'osai pas lui en faire un pour lui faire peur en faite, je voulais pas lui faire de mal.

Je repérai un café plutôt calme, à quelques bâtiments de nous, la devanture annonçait un lieu plutôt sympa avec une bonne ambiance, sans trop de risques d'y rencontrer des problèmes. Je nous fis traverser sur le passage piéton, indiquant à la jeune fille le bar d'un geste de la main :

- Là, ça devrait être bien…

Approchant j'ouvris la porte et une vague de chaleur nous caressa en même temps que notre venue fit entrer un souffle d'air glacial dans le petit café justement chauffé, pile ce qu'il nous fallait, en plus il n'y avait pas grand monde, je comptais 4 personnes au bar entrain de boire des cafés, trois couples attablés, et 2 trios d'amis sur des tables près de la vitre. Je tenais la porte ouverte et fis entrer la jeune fille à l'intérieur, refermant derrière nous. La chaleur devrait lui faire du bien, il faisait très bon et le cadre était assez calme, avec des canapés de cuir rouge autour de tables en formica, la lumière était douce, pas aveuglante, ni trop intime, pile ce qu'il fallait pour un matin froid entre deux inconnus. Je nous dirigeai vers une table du fond où j'avais aperçu un chauffage, laissant la jeune fille s'installer contre pour qu'elle puisse enfin se réchauffer et arrêter de grelotter comme ça, franchement c'était chiant. Je m'assis en face d'elle, son visage était si pâle, je soupirai et passai ma main dans mes cheveux, les repoussant en arrière, avant de poser mes avant bras sur la table, croisant mes mains.

- Ca devrait aller mieux dans quelques minutes, si tu veux tu devrais pouvoir passer un coup de téléphone pour appeler ton père…

J'avais trouvé sa réaction de toute à l'heure dans le parc très puéril mais bon, je ne l'en formalisais pas trop, on s'était assez foutu de sa gueule pour aujourd'hui pas besoin que j'en rajoute, et si elle avait besoin de son père elle pouvait toujours l'appeler, comme ça elle se sentirait mieux et me lâcherait un peu. J'en avais déjà marre. Et sa compagnie était d'un ennui…

- Tu veux boire quelque chose ?

Il lui fallait une boisson chaude, mais j'ignorai ce qu'elle aimait, je m'en foutais en faite, je vois pas pourquoi je lui demandais, mais ça lui ferait du bien, quelque chose de chaud. Moi j'allais me prendre un café, quand je vis la serveuse, une jeune femme charmante, arriver vers nous avec un calepin. Elle nous fit un grand sourire, son regard se bloqua une longue minute sur moi, je détournai les yeux gênés. Elle déglutit et ses yeux papillonnèrent, elle sembla essayer de se reprendre, sans me quitter des yeux pourtant, avant de demander d'une voix trébuchante et troublée :

" Vous… Vous avez choisi… Je vais prendre votre commande… "

Je tournai ma tête vers la fille pour la désigner, la serveuse se souvint alors de sa présence et me quitta du regard pour poser le sien sur elle, elle sembla se troubler de nouveau en la regardant, et eu un vif coup d'œil alerte vers moi, passant de la fascination à la suspicion et à l'inquiétude pour la gamine.

- Je prendrai un café…

Répondis-je, agacé, et la serveuse finie de prendre la commande de Delphine avant de s'en aller tandis que je lui lançais un regard noir pour que sa peur prenne le pas sur l'attirance qu'elle venait d'éprouver. Les femmes vraiment… Je soupirai et attendis que nous soyons bien seul avant de reporter mes yeux sur la gamine, les plantant dans les siens, je me penchai légèrement en avant, mon visage s'était durcit, plus sombre, et je lui murmurai doucement :

- Tu sais, tu devrais pas suivre des gens que tu connais pas comme ça…
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MessageSujet: Re: Sous le soleil qui réchauffe notre coeur |-| Logan   Sous le soleil qui réchauffe notre coeur |-| Logan EmptyVen 8 Mar - 22:17

Patron: - Jack je sais mais on est en manque d'effectifs là...

- Écoute je demande jamais rien. Là je te demande de finir plus tôt, c'Est important c'est concernant le coeur de ma fille...

Patron: - Bon d'accord fais un dernière patrouille et ensuite déguerpis avant que je change d'idée. Et c'Est bien parce que c'est ta troisième partenaire que je te l'accorde!


Je lui offrit un large sourire avant de m'en aller faire ma dernière ronde. C'Est vrai que je demandais jamais rien mais là ça me brisait le coeur de savoir que Delphine affronterait tout ça toute seule sans que je sois là pour l'aider. Je sais bien qu'elle est grande et tout mais si le docteur venait à lui dire que son état empire? Qu'ils devraient trouver un donneur le plus rapidement possible? Je refusais de me laisser abattre, ma fille et moi arriverions bien à trouver un coeur en santé. Je patrouillais tout en tentant de mettre fin à mes idées noires et peu optimistes en fait. Je voyais bien une bande de petits gamins dans un parc tentant... quoi en fait? Ils semblait louches donc je me garai sur le côté et m'approchai lentement pour voir qu'il intimidait une jeune fille d'environ 15 ans. Je poussai un soupir car les jeune hommes devait avoir 17-18 ans voir un peu plus et posai ma main sur l'épaule du plus costaud et attendit qu'il se retourne. Voir sa figure de faux dur se décomposer valait le prix! Je tournai le regard vers la jeune demoiselle et la sortit de cette bande de cons en leur faisant bien promettre de ne rien faire et que si je les reprenais il allait directement au poste. Les gens me connaissais, j'étais du genre gentil et doux mais faut pas trop pousser sinon je suis assez dur. Je fis monter la jeune fille m'assurant qu'elle allait bien et la reconduis chez-elle.

Je retournai au poste après une bonne douche rapide et avoir sauter dans mes vêtements. Tout simple en fait, un jean et un t-shirt je fouillais ma case à la recherche de mon blouson mais dû me résoudre à remettre celui de flic. Comme je fini de m'habiller mon téléphone sonna et trop content de voir que c'était ma fille.

- Delphine!... Oui j'ai réussi à avoir congé pourquoi?... Quoi?! Attends tu es où là? Ok bouge pas j'arrive.

Je fermai mon téléphone et fonçai vers la sortie. Je sautai dans ma voiture et pris la direction du café. J'aimais pas entendre la voix triste et sanglotante de ma fille c'était un réel supplice! Je n'ai pas été là durant ces 4 ans d'enlèvements en me torturant les sang et aussitôt que j'ai pu la tenir dans mes bras je l'ai câliné et consoler. La première nuit elle a dormi avec moi dans mon lit s'accrochant à mon pyjama. Moi trop content je dormi à peine. Qu'est-ce qui lui était arrivé pour qu'elle soit aussi chamboulée et quasiment inconsolable? Pourquoi je n'avais pas insisté plus que ça aussi?? J'arrivai au café en presque état de panique et sortit de ma voiture le plus calmement possible. Le petit café était presque plein à cette heure la petite serveuse me salua d'un signe de tête et comme je suis assez connu elle m'indiqua la table où était Delphine et....

- Monsieur Wolf, je ne croyais pas vous revoir aussi vite. Vous allez bien? Un bon café Megan merci.

J'enlevai ma veste et la posai sur le dossier de la chaise et vit le visage rongé de douleur de ma fille. Je me tournai vers elle et la fixai du regard, signal qu'elle pouvait venir se réfugier dans mes bras. Aussitôt son petit corps se colla au mien dans une étreinte presque étouffante. Je vis l'étui du violon sur la table et je fronçai les sourcils. Elle n'avait pas cassé son violon! Je ne lui gueulerait pas dessus mais... ça coûte cher quand même!

- Allons ça va je suis là... Peut-être un de vous deux pourrait m'expliquer ce qui se passe.

Je tournai les yeux vers Logan espérant qu'il me mettrait au parfum. J'arrivais pas à le blairer celui-là... je sais pas pourquoi. Peut-être justement parce qu'il tentait de se la jouer à la dure et je n'y croyais pas une minute. Mais en même temps il avait cette sorte de... nervosité quand il était près de moi et je le ressentais dans chaque fibre de mon corps. Je frottai le dos de ma puce en tentant de comprendre un tant soit peu de comprendre ce qui se passait.
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